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Jane Vignery (1913 –1974)

 

 

 Jane Vignery (Gand, 11 avril 1913 – Luttre, 15 août 1974) Sonate pour cor et piano op. 7 (1942) Née Jeanne Emilie Virginie Vignery à Gand, Jane Vignery est la fille unique de Palmyre Buyst et Marcel Vignery. Sa mère Palmyre Buyst (1875-1957) était pianiste et compositrice et donna à sa fille ses premières leçons de musique. Mais la musique était aussi une affaire de famille du côté de son père, ingénieur : son grand-père Emile Vignery (1852-1926) composait notamment de la musique pour piano et dirigeait une fanfare et une harmonie à Bouillon. Trois de ses quatre enfants étaient activement impliqués dans la musique : Alice composait des chansons, Marcel (le père de Jane) jouait de divers instruments à vent et Denise étudiait avec succès le piano au Conservatoire royal de Gand, où elle avait pour professeur Palmyre Buyst, sa future belle-sœur. Jane Vignery a étudié au Conservatoire de Gand auprès de compositeurs renommés tels que Léon Torck, Léon Moeremans (harmonie) et Martin Lunssens (contrepoint et fugue). En 1930, elle décide d'étudier à l'École Normale de Musique de Paris, qui attire des étudiants du monde entier dans la capitale française depuis sa fondation en 1919 par Alfred Cortot. Elle y reçoit des cours de violon auprès de trois éminents violonistes français, notamment Marcel Chailley, Jules Boucherit et Jacques Thibaud. A Paris, elle obtient le Diplôme d'exécution de violon (1932), le Diplôme d'études françaises de l'Institut féminin de l'enseignement supérieur (1933) et la Licence de l'enseignement (1936). Pour ce diplôme, elle a rédigé une thèse personnelle intitulée De la sensibilité de l’artiste en général et de ses moyens d’expression pour le violoniste. En 1938, elle obtient également la Licence de concert pour violon devant un jury composé de Charles Münch et de Jean Fournier. Elle étudie également l’harmonie avec Nadia Boulanger et Jacques de la Presle, et aurait également suivi des cours d’analyse musicale dans la classe de Paul Dukas. La guerre interrompt ses études et elle retourne à Gand. Cependant, un problème musculaire persistant au bras droit contrecarre ses ambitions de violoniste. Par la force des choses, elle abandonne sa carrière de violoniste et se tourne vers l’harmonie et la composition. Entre-temps, elle étudie la composition avec le directeur du conservatoire Jules Toussaint de Sutter, et sous sa direction, elle obtient une mention honorable au Prix de Rome en 1941 avec sa cantate La lumière endormie. Vignery est la seule des cinq candidates à être récompensée par le jury présidé par Lodewijk Mortelmans. Un an plus tard, elle remporte le prix triennal Émile Mathieu avec sa Sonate pour cor op. 7, une œuvre exigeante qui est encore souvent jouée et enregistrée aujourd’hui. Elle fut très productive à cette époque ; elle composa également une Sonate pour violon et piano op. 8, le poème symphonique Vision de guerre, la cantate La fille de Jephté, des motets pour chœur et orchestre, des mélodies et des œuvres pour piano. En 1945, Jane devint professeur d'harmonie au Conservatoire royal de musique de Gand, où elle forma de nombreux élèves. Le 15 août 1974, elle fut tuée dans la catastrophe ferroviaire de Luttre qui coûta la vie à 18 personnes et fit plus de 60 blessés. La Sonate pour cor et piano op. 7 fut composée en 1942, à la même époque que sa Sonate pour violon (publiée dans The Flemish Music Collection, 2647). Vignery dédia l'œuvre à Maurice Van Bocxstaele (1897-1974), professeur de cor au Conservatoire de Gand et premier interprète de sa sonate. Dans cette sonate à la structure classique, Vignery emploie un langage impressionniste français qui fait référence à Debussy, Ravel et Fauré. De brillantes fanfares au cor ouvrent le premier mouvement, suivies d’une alternance réussie de passages chromatiques « bouchés » et « ouverts ». Le mouvement lyrique est introduit par le piano en Ges, après quoi le cor répond avec une belle contre-mélodie. Après le développement et la récapitulation, le premier mouvement se termine par un fi nal chatoyant. La section médiane en trois parties quelque peu mélancolique s’ouvre sur une figure syncopée qui se poursuit sous la mélodie lyrique du cor. Il est remarquable que cette mélodie soit répétée trois fois sans changement dans le cor, mais les harmonies sous-jacentes du piano lui donnent à chaque fois une couleur différente. Dans le mouvement fi nal enjoué, le cor joue de courts motifs rythmiques, souvent joués « bouchés », tandis que la partie de piano dansante contribue à l’atmosphère joyeuse. Le rôle structurant et directeur du pianiste est remarquable tout au long de la pièce. La musique de Vignery a été publiée par Brogneaux et maintenant par Andelmusic



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